Initiateur de l’Appel des appels lancé en 2009 : « pour résister à la destruction volontaire et systématique de tout ce qui tisse le lien social », Roland Gori défend un modèle reposant sur la biodiversité des savoirs, qui va à l’encontre de l’orientation scientiste du ministre actuel de l’Éducation nationale.

C’est en page 16 du mensuel du Snesup, ici : http://www.snesup.fr/sites/default/files/fichier/le_snesup_666_pdf_bd.pdf

Début de l’article :
Le ministre actuel de l’Éducation nationale, en charge des petits Français, est un universitaire brillant, au parcours exemplaire, désireux d’apparaître comme un des nouveaux héritiers de la tradition des érudits humanistes dont la France s’est montrée éplorée et orpheline. Il déclare se référer à « l’esprit Montessori », en appelle à « la créativité, la diversité des expériences», et « en même temps » nomme un Conseil scientifique de l’Éducation nationale « endogamique », désireux d’éclairer les managers des écoles maternelles et primaires par la science positive. Le ministre, « en même temps » qu’il prononce un discours rassurant, humaniste et pluraliste, nomme un Conseil scientifique de l’Éducation nationale à la tête duquel il place Stanislas Dehaene, éminent professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France, entouré de cognitivistes et de positivistes assumés.

Rappel : l’ARDM avait écrit au ministre pour demander que ce conseil comporte des membres issus des didactiques….