Émilie Mari soutiendra sa thèse intitulée « Potentialités de la robotique pédagogique pour le développement de connaissances spatiales à l’école » à l’université d’Aix-Marseille le 6 octobre à 15h30 (INSPE St Jérôme, amphi S)

Composition du jury

Hamid CHAACHOUA Rapporteur Professeur à l’Université de Grenoble-Alpes

Denis BUTLEN Rapporteur Professeur à l’Université Cergy Pontoise
Patricia MARCHAND Invitée Professeure à l’Université de Sherbrooke
Lalina COULANGE Examinatrice Professeure à l’Université de Bordeaux
Caroline LADAGE Présidente du jury Professeure à Aix-Marseille Université

Teresa ASSUDE Directrice de thèse Professeure à Aix-Marseille Université
Karine MILLON-FAURÉ Co-directrice de thèse Maître de Conférences HDR à Aix-Marseille Université

 

RESUME

L’objet de notre recherche est d’étudier l’intégration d’un robot de sol programmable dans le cadre d’un apprentissage de l’espace, au cycle 2 de l’école primaire française, auprès d’élèves de 6 à 7 ans. Nous avons cherché́ à savoir si le robot favorisait le développement de connaissances spatiales, et à quelle(s) condition(s). À partir des types de tâches spatiales pouvant être rencontrées par des élèves de Cours Préparatoire dans le cadre de leur scolarité́, nous avons conçu un test qui nous a servi à comparer les performances d’élèves ayant travaillé́ ou non avec des robots. Puis nous avons analysé́ les conditions dans lesquelles ces élèves avaient rencontré́ plusieurs types de savoirs : des savoirs mathématiques au niveau de l’espace, des savoirs relatifs à la programmation et à l’algorithmique, mais également des savoirs relatifs à l’artefact. Pour cela, nous avons procédé́ par études de cas, à partir d’un outil méthodologique permettant d’analyser à la fois ces savoirs mais également les techniques que les élèves peuvent mettre en œuvre pour résoudre les problèmes qui leurs sont proposés, le mode d’intégration du robot, ainsi que les genèses à l’œuvre dans les classes utilisant les robots. Enfin, en mettant ces dernières en relation avec les items du test pour lesquels les résultats étaient significatifs, nous avons constaté́ que l’entrelacement entre ces savoirs (instrumentaux, spatiaux et informatiques), institutionnalisés au travers de la séquence, ainsi que les changements de positions dans les différents topos et les allers-retours entre micro et méso-espace ainsi permis par le robot, permettent une autre approche des compétences spatiales, tout en favorisant l’appréhension des formes.

Mots clés : robotique pédagogique, connaissances spatiales, programmation, école primaire.