Chère, cher collègue,

J’ai le plaisir de vous annoncer que ma note de synthèse, intitulée « Enseigner et apprendre la géométrie à l’École. Itinéraire et perspectives d’une recherche en didactique des mathématiques », est désormais en ligne sur HAL : https://uca.hal.science/tel-05052009

Je souhaite une bonne lecture à celles et ceux qui pourront être intéressés.

Bien cordialement

Anne-Cécile Mathé

Mémo

La soutenance d’HDR a eu lieu le mercredi 26 mars 2025, à l’Université de Clermont Ferrand, devant :
– M. Gustavo Barallobres, professeur à l’Université de Québec à Montréal (Canada), examinateur
– Mme Viviane Durand-Guerrier, professeure émérite à l’Université de Montpellier (France), rapportrice
– Mme Claire Margolinas, maître de conférences HDR à l’Université Clermont-Auvergne (France), garante
– Mme Michela Maschietto, professeure associée à l’Université de Modène et Reggio Emalia (Italie), rapportrice
– Mme Marie-Jeanne Perrin- Glorian, professeure (retraitée) de l’Université Paris-Cité (France), membre invitée
– M. Éric Roditi, professeur à l’Université Paris Cité (France), examinateur
– Mme Nathalie Sinclair, professeure à l’université Simon Fraser (Canada), rapportrice,

ainsi que collègues, parents et ami.es.

Résumé

Cette note de synthèse propose un retour réflexif sur mon parcours de recherche consacré, depuis vingt ans, à l’exploration de questions liées à l’enseignement et d’apprentissage de la géométrie dans la scolarité obligatoire.

Cette revisite m’a fait prendre conscience de l’inscription très forte de mes recherches dans une discipline, la didactique des mathématiques. Elle m’a aussi amenée à mesurer à quel point ma trajectoire est empreinte de positionnements forts, méthodes et logiques internes, ceux de de la théorie des situations (Brousseau, 1998).  Cette note de synthèse propose ainsi une reconstitution et réinterprétation de mes recherches en rattachant ses questions, ses résultats et ses méthodes à la théorie des situations et à son épistémologie. Elle ouvre se faisant des voies vers des directions de recherche.

Au-delà d’un simple exercice introspectif, cet effort de conscientisation et d’explicitation me paraît porteurs à plusieurs égards et, modestement, susceptibles de nourrir des réflexions collectives. Il m’amène à montrer la manière dont des fondements de la théorie des situations innervent et structurent, aujourd’hui encore, des parcours de recherche. En mettant au jour des logiques, positionnements et spécificités, sans doute, de recherches françaises, il pourrait contribuer à la mise au dialogue avec d’autres chercheurs, d’autres champs et d’autres pays. Enfin, la didactique des mathématiques en France, aujourd’hui sexagénaire, a acquis une certaine maturité. Elle a aussi, par là-même, sans doute perdu du militantisme de sa jeunesse. Montrer que ce militantisme vit dans nos recherches actuelles, à travers le regard que nous portons sur les mathématiques et leur enseignement et nos méthodes, peut aussi contribuer à ne pas perdre le sens de qui nous sommes, d’où nous venons et ce que nous portons en tant que chercheur.e.s.