J’ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de ma thèse en didactique des Mathématiques intitulée
« Etude du travail de l’enseignant autour de la simulation en classe de troisième et seconde : métamorphoses d’un problème au fil d’une formation en probabilité. »
 co-dirigée par Alain Kuzniak et Laurent Vivier.
La soutenance aura lieu :
Mercredi 12 juin 2019 à 14h30
Salle 419 C (4ème étage)
à l’Université Paris Diderot,
Bâtiment Halle aux farines,
10 rue Françoise Dolto,75013 Paris
Le jury est composé de :
Ghislaine Gueudet, Professeure, Université de Bretagne, rapporteur
Jean-Claude Régnier, Professeur émérite, Université Lyon 2, rapporteur
Stéphane Clivaz, Professeur, Université HEP Vaud, Suisse
Inès Gomez-Chacon, Professeur, Université de Madrid, Espagne
Cécile Ouvrier-Buffet, Professeur, Université Paris-Est Créteil
Alain Kuzniak, Professeur émérite, Université Paris Diderot, directeur de thèse
Laurent Vivier, HDR, Université Paris Diderot, co-directeur de thèse
Vous êtes chaleureusement conviés au pot organisé à l’issue de la soutenance.
Blandine Masselin
Résumé
Au collège, les probabilités ont été introduites en 2009 en relation avec la simulation
d’expériences aléatoires. Des difficultés repérées chez les enseignants pour mettre en
oeuvre des tâches pouvant inclure la simulation en troisième et seconde nous ont
conduit à enquêter sur l’implémentation d’une de ces tâches; celle du lièvre et de la
tortue.
Les trois questions de recherche que nous avons considérées portent sur la nature
des liens entre expérience aléatoire, modèle et simulation, sur l’influence des artefacts
matériels ou numériques sur la simulation, et sur la question des liens entre simulation
et preuve.
Pour caractériser le travail mathématique de l’enseignant sur la simulation, nous avons
utilisé la théorie des Espaces de Travail Mathématique (ETM) (Kuzniak, Tanguay et Elia,
2016) qui permet de décrire et de comprendre la dynamique de la circulation du travail
autour d’une tâche.
Nous avons développé une méthodologie originale, centrée sur la notion d’avatar, et qui
consiste à suivre la trajectoire des couples constitués d’avatars et des ETM idoines
associés à la suite d’une formation continuée fondée sur une adaptation des Lesson Studies
au contexte français.
Notre étude a mis en évidence des causes de rupture entre expérience aléatoire et
modèles. Elle montre aussi que le choix des artefacts matériels et numériques ainsi que
le rôle de l’enseignant influent sur la simulation. Par ailleurs, l’enseignant privilégie une
preuve instrumentale ce qui n’est pas toujours l’intention de l’élève et peut créer un
blocage dans l’ETM.