Chers et chères collègues,

j’ai le plaisir de vous annoncer la soutenance de mon habilitation à diriger des recherches qui porte sur les « Études Didactiques de l’Utilisation de l’Histoire des Mathématiques en classe et en formation (EDUHM) » (résumé après la signature).

Le jury est composé de :
– Thomas BARRIER, professeur, Université Libre de Bruxelles, examinateur.
– Viviane DURAND-GUERRIER, professeure émérite, Université de Montpellier, rapporteuse.
– Corinne HAHN, professeure émérite, ESCP Business School, examinatrice.
– Etienne MATHERON, professeur, Université d’Artois, directeur.
– Marc MOYON, maître de conférences HDR, Université de Limoges, examinateur.
– Cécile OUVRIER-BUFFET, professeure, Université de Paris-Est Créteil, rapporteuse.
– Rossana TAZZIOLI, professeure, Université de Lille, examinatrice.
– Dominique TOURNÈS, professeur, Université de la Réunion, rapporteur.

La soutenance aura lieu mardi 27 septembre 2022, à 10h, à la Faculté des sciences Jean Perrin, à Lens, en salle des thèses (2e étage, bâtiment Prestige).

Vous y êtes cordialement invités.

Au plaisir de vous rencontrer.

Bien à vous,
Thomas De Vittori
Laboratoire de Mathématiques de Lens (Univ. Artois)
Université de Lille – INSPE

Résumé :
Au travers de ce dossier d’habilitation à diriger des recherches en didactique des mathématiques, je m’attache à expliquer les enjeux et problématiques que recouvre l’axe principal de ma recherche qui donne aussi le titre à ma note de synthèse, à savoir les Études Didactiques de l’Utilisation de l’Histoire des Mathématiques en classe et en formation (EDUHM). Cette synthèse scientifique se compose de deux grandes parties.
La première partie porte sur l’articulation entre l’épistémologie, en particulier l’épistémologie historique, et la didactique. Dans un premier chapitre, je reviens tout d’abord sur l’expression « histoire des mathématiques » en cherchant à qualifier épistémologiquement chacun de ces deux termes. Ensuite, dans un deuxième chapitre, je développe la place de l’histoire des mathématiques dans un contexte d’enseignement (surtout scolaire) et comment j’ai pu chercher un questionnement didactique adapté.
La deuxième partie de la synthèse scientifique est consacrée à des questions de méthode et plus particulièrement à l’usage des analyses statistiques dans le questionnement didactique. Dans cette partie, en lien avec mes expérimentations les plus récentes, le troisième chapitre présente une étude mettant en oeuvre une analyse factorielle et le quatrième chapitre s’appuie, entre autres, sur une modélisation de type Rasch. Dans les deux cas, les analyses viennent nourrir un questionnement plus général sur la taille des échantillons en didactique.
À la fin de chaque chapitre, j’expose les perspectives de recherches dans lesquelles j’inscris mes travaux à venir, éléments qui sont aussi synthétisés en conclusion.