Cher.e.s collègues,

J’ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de ma thèse en didactique des mathématiques intitulée « Étude des pratiques évaluatives des enseignants dans le cadre d’un enseignement centré sur la résolution de problèmes en mathématiques ».

Elle se déroulera le mardi 22 octobre 2019 à 13h30 en salle M4193 du bâtiment Uni-Mail de l’Université de Genève (40 Bd du Pont d’Arve, 1205, Genève).

Le jury sera composé de :

Sylvie Coppé, Maitresse d’Enseignement et de Recherche, Université de Genève, co-directrice de thèse

Jean-Luc Dorier, Professeur Ordinaire, Université de Genève, co-directeur de thèse

Catherine Houdement, Professeure émérite, Université de Rouen Normandie (LDAR)

Caroline Lajoie, Professeure titulaire, Université du Québec à Montréal

Lucie Mottier Lopez, Professeure Ordinaire, Université de Genève

Eric Roditi, Professeur des Universités, Université Paris Descartes

Vous êtes chaleureusement convié.e.s au pot organisé à l’issue de la soutenance.

Maud Chanudet

Résumé :
La résolution de problèmes occupe une place centrale dans les curricula de mathématiques comme moyen de développer et d’évaluer la bonne acquisition de connaissances mais aussi comme un objet d’enseignement et d’apprentissage à part entière.

Notre recherche porte sur les pratiques évaluatives des enseignants amenés à enseigner la résolution de problèmes en mathématiques et vise à identifier leurs logiques d’actions évaluatives en tenant compte à la fois des fonctions certificative et formative de l’évaluation. Nous nous plaçons dans le cadre d’un cours genevois centré exclusivement sur le développement des compétences des élèves de 10e (grade 8) en résolution de problèmes et nous nous appuyons sur le cadre de la double approche didactique et ergonomique et sur le concept de régulation pour organiser notre étude.

L’analyse des pratiques de trois enseignants nous a permis de voir qu’ils investissent différemment la marge de manœuvre qui leur est laissée quant à l’organisation et la gestion des séances et qu’ils ne visent pas les mêmes objectifs d’apprentissage. Nous avons montré comment les pratiques de deux d’entre eux sont cohérentes au sens où les fonctions formative et certificative de l’évaluation s’articulent autour d’un projet global.

En complément, une étude statistique à large échelle basée sur l’analyse d’évaluations de productions d’élèves travaillant sur un même problème et à l’appui d’une même grille d’évaluation a mis en évidence la complexité, pour les enseignants, d’évaluer des narrations de recherche mais aussi celle, pour les élèves, de résoudre des problèmes et d’en rendre compte via ce dispositif.