Informations du séminaire

Thème : Récits et représentations d’élèves
Date :17 décembre 2021 à 5:00 (UTC)

Pour assister au téléséminaire : un lien de connexion sera transmis sur demande auprès de jean-jacques.salone@univ-mayotte.fr.

Page internet : http://inspe.upf.pf/riiclas/seminaires/#collapse-6fa15de617d5e698daab

Intervenants

Stéphane MINVIELLE

Maître de conférences en Histoire à l’ESPE de l’Université de la Nouvelle-Calédonie

Stéphane MINVIELLE, Université de la Nouvelle-Calédonie, LIRE, EA748, est maître de conférences en Histoire à l’ESPE de l’Université de la Nouvelle-Calédonie, où il a été recruté en 2011. Ses activités d’enseignement ont pour objet la formation des enseignants du premier et du second degré en Histoire (préparation des concours interne et externe de l’enseignement). Il travaille plus particulièrement dans le cadre du LIRE sur les évolutions du système scolaire/éducatif de la Nouvelle-Calédonie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il s’intéresse également aux politiques éducatives et à leurs évolutions en Océanie, ainsi qu’à l’histoire de la Nouvelle-Calédonie.

Patricia GRONDIN

Doctorante à l’Université de La Réunion en Sciences de l’Éducation

Patricia GRONDIN est doctorante à l’Université de La Réunion en Sciences de l’Éducation et spécialisée sur les questions de didactique de la géographie. Ses recherches s’inscrivent dans le courant de la géographie expérientielle. Les savoirs d’expériences des élèves s’appuient sur des pratiques spatiales. Ces savoirs sont co-construits et co-partagés lors de sorties terrain et à l’aide d’outils numériques afin d’enrichir la construction de l’espace géographique.

Présentation des thématiques

Stéphane MINVIELLE :

« Les récits d’élèves calédoniens et vanuatais sur la période coloniale »

L’étude de plus de 3 000 récits sert de support à l’analyse de la conscience historique des élèves calédoniens et vanuatais. La période coloniale occupe une place importante dans les récits et révèle que celle-ci joue un rôle prépondérant dans la manière dont les élèves construisent, structurent et analysent les rapports entre passé, présent et futur. En outre, la manière de raconter la colonisation montre le poids encore très lourd d’une perception influencée par une rhétorique coloniale qui interfère dans la compréhension que les élèves peuvent avoir de cette période. Enfin, si les élèves calédoniens et vanuatais accordent une place très importante à la colonisation pour raconter l’histoire de leur pays, la manière dont celle-ci est mobilisée diffère assez sensiblement. Au Vanuatu, dans une perspective téléologique, la période coloniale sert de marchepied à l’indépendance alors qu’en Nouvelle-Calédonie, la colonisation divise les élèves, surtout lorsqu’il s’agit de savoir si elle doit entraîner le maintien ou la remise en cause des liens avec la France.

Patricia GRONDIN :

« Représentations des élèves de sixième de la montagne à l’île de La Réunion par le dessin »

73 élèves de 6ième de 3 collèges de La Réunion (situés sur le littoral et en montagne) ont répondu à un questionnaire afin de faire émerger des représentations sur la montagne réunionnaise, notamment par le biais de dessins. La vision qui domine est celle d’un espace peu ou pas anthropisé, et qui est davantage perçu comme un espace récréatif qu’un espace de vie. La montagne est considérée comme « un ailleurs » pour les élèves du littoral, les autres élèves, n’ayant pas toujours conscience que leur espace vécu est situé en milieu montagnard.