Bonjour à toutes et à tous,

J’ai le plaisir de vous inviter à la soutenance de ma thèse en didactique des mathématiques intitulée « Un dispositif didactique à potentiel inclusif : une étude des problèmes de structure additive avec les nombres naturels », dirigée par Clélia Maria Ignatius Nogueira – Université d’État de l’Ouest de Paraná, Brésil et Luiz Marcio Santos Farias – Université Fédérale de Bahia, Brésil. Cette thèse a été préparée à l’Université d’État de l’Ouest du Paraná.

Dans le contexte institutionnel brésilien, la soutenance consiste à proposer un exposé de vulgarisation de ma recherche à un large public.

La soutenance publique se tiendra lundi 27 février 2023 – 8h, heure locale de Brasilia, en visioconférence.

Le lien de la visioconférence : meet.google.com/gks-mjsi-koj

Le jury est constitué par :

Professeur Abdelhamid Chaachoua, Université Grenoble Alpes, examinateur.

Professeure Teresa dos Reis Assude, Aix-Marseille Université, examinatrice.

Professeur Marcus Bessa de Menezes, Université Fédérale de Pernambuco, examinateur.

Professeur Fábio Alexandre Borges, Université d’État de Paraná, examinateur.

Professeure Jany Santos Souza Goulart, Université d’État de Feira de Santana, examinatrice.

Professeure Clélia Maria Ignatius Nogueira, Université d’État de l’Ouest du Paraná, directrice de la thèse.

Professeur Luiz Marcio Santos Farias, Université Fédérale de Bahia, co- directeur de la thèse.

Résumé

L’éducation inclusive est le fruit de discussions internationales et ses principes ont été établis dans deux documents, la Déclaration mondiale de l’éducation pour tous et la Déclaration de Salamanque. Dans le second, il est établi que le principe fondamental de l’école inclusive est de permettre l’accès au savoir à tous les élèves, quelles que soient leurs différences. Dans ce sens, l’objectif de cette recherche était d’identifier les possibilités d’accès aux connaissances mathématiques  » problèmes de structures additives avec des nombres naturels  » pour des élèves sourds et entendants, à travers un dispositif didactique conçu pour des élèves sourds. Pour atteindre cet objectif, on a adopté la conception socio-anthropologique de la surdité, en transférant l’attention de l’élève sourd aux barrières existantes dans l’environnement scolaire, avec le soutien de théories didactiques qui considèrent, simultanément, l’objet d’étude, les élèves, les connaissances en question et l’action pédagogique. Nous avons adopté la Théorie des Champs Conceptuels, de Gérard Vergnaud, en relation avec les connaissances mathématiques étudiées, la Théorie Anthropologique du Didactique, d’Yves Chevallard, pour le soutien théorique et méthodologique de l’enquête et le modèle T4TEL comme possibilité d’effectuer l’accès aux connaissances mathématiques des élèves sourds et entendants dans le même espace scolaire. Pour la construction du dispositif didactique, la conception de la surdité comme différence linguistique a été la raison de considérer les difficultés des élèves sourds à interpréter les énonciations verbales écrites. La compréhension de la surdité comme une expérience visuelle nous permet de conjecturer que la présentation de ces énoncés soutenus par différentes manières, comme l’interlangue, soutenue par l’interface Libras / portugais, le soutien de diagrammes et d’illustrations peuvent également contribuer positivement à l’enseignement des étudiants entendants présents dans la classe. Pour prouver la conjecture, le dispositif a été appliqué dans une école bilingue pour sourds, dans laquelle des résultats positifs ont été obtenus, et dans une école qui se veut inclusive, corroborant la conjecture initiale, concernant les auditeurs et un élève sourd qui n’est pas un utilisateur de Libras. Le modèle T4TEL s’est avéré efficace pour le développement de tâches de légitimation des différences, en étant facilement adaptable, par la prise en compte de variables didactiques qui répondent spécifiquement aux particularités d’un étudiant malvoyant, qui a commencé à fréquenter la classe, au moment de la mise en place du dispositif. Ainsi, les dispositifs créés à partir du modèle T4TEL, qui prennent en compte les variables qui légitiment les différences des élèves de chaque classe, favorisent l’accès aux connaissances pour tous les élèves dans le même espace scolaire, étant, alors, des instruments efficaces d’inclusion scolaire.