Vendredi, 22 septembre 2017 | 8 329 vus
Mots clés : Didactique des Mathématiques ; ingénierie didactique
Titre de lâouvrage : Aspects didactiques des « techniques Freinet »
Auteur : Guy Brousseau
Langue du texte : Français
Date de production : 2017
Nombre de pages : 11
Nature du texte : non publié
Commentaires : Bernard Sarrazy m'a demandĂ© de lui faire part de mes rĂ©flexions de didacticien des mathĂ©matiques sur les "Techniques Freinet". Ma rĂ©ponse tient en quatre lignes⊠Par contre l'histoire de mes rapports personnels  avec cette Ćuvre s'Ă©tend sur prĂšs de septante annĂ©es.  CĂ©lestin Freinet prĂ©conisait de laisser les Ă©lĂšves former et exprimer librement leurs connaissances au contact de leur environnement, au lieu de ne les apprendre uniquement quâĂ partir des formes culturelles par la bouche d'un professeur. Son idĂ©e de renvoyer les Ă©lĂšves vers le matĂ©riel indispensable pour imprimer un journal afin de leur apprendre Ă lire et Ă Ă©crire, mâa sĂ©duit et conduit Ă vouloir imaginer des dispositifs semblables appropriĂ©s aux mathĂ©matiques. Malheureusement, la (re)dĂ©couverte - ou lâinvention - de chaque concept est irrĂ©mĂ©diablement liĂ©e Ă des conditions spĂ©cifiques, impossibles Ă dĂ©duire de la pĂ©dagogie classique. Ainsi,  pour le professeur, les situations sont des moyens, artificiels peut-ĂȘtre, de provoquer une acquisition « naturelle » par les Ă©lĂšves.
Pour lire ou télécharger : Aspects didactiques des Techniques Freinet
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Vendredi, 1 juillet 2016 | 13 628 vus
Petite histoire du concept âadidactiqueâ
Guy Brousseau
Mon premier ouvrage, chez Dunod en 1965, (1) est uniquement composĂ© de petits dessins qui suggĂšrent aux Ă©lĂšves et aux enseignants ce quâils peuvent faire. Aucun terme de mathĂ©matiques ne figure dans le texte et les exercices devaient pouvoir ĂȘtre rĂ©solus sans « explications » verbales avec des termes nouveaux pour les enfants. Le nom des signes peut ĂȘtre utilisĂ© immĂ©diatement mais les dĂ©finitions et les explications viendront plus tard.
Ce manuel est clairement un recueil de situations formellement a-didactiques. Le mot ne sera prononcĂ© que beaucoup plus tard. Mais des justifications de cette tentative de « mathĂ©matiques sans paroles » devraient pouvoir ĂȘtre trouvĂ©es chez des auteurs de lâĂ©poque. Ils montrent que, dĂ©jĂ , certains mathĂ©maticiens Ă©taient conscients que les explications et les exposĂ©s de « mathĂ©matiques modernes » nĂ©cessaires aux professeurs, allaient provoquer une inflation dâexplications, de mĂ©taphores, de commentaires dans leur enseignement lui-mĂȘme. Ils allaient alourdir et encombrer inutilement lâenseignement lui-mĂȘme et les apprentissages des Ă©lĂšves.
Ce projet nâa pas pu suivre son cours. CâĂ©tait une Ă©poque oĂč tous les progrĂšs semblaient menacer la culture et la langue : les demandes pressantes dâenseigner la langue des signes aux enfants sourds-muets, directement, dĂšs que possible, Ă©taient rejetĂ©es violemment : Il fallait leur apprendre Ă lire sur les lĂšvres et dans les livres et surtout Ă se taire ! Car la LANGUE Ă©tait en danger. Dans ce projet, il ne sâagissait pas de faire agir les enfants comme des muets mais de pouvoir dire dâabord les choses dans leur langage, quitte Ă proposer la formulation canonique dĂšs que la pensĂ©e est correctement appropriĂ©e. Quoi la pensĂ©e avant le mot ? Les lettrĂ©s protestĂšrent contre cette hĂ©rĂ©sie : Pas de pensĂ©e sans langage ! Ce quâils interprĂ©taient en fait par : « lâindividu x nâa pas de pensĂ©e en dehors de ce que A peut exprimer » (A pour AcadĂ©micien bien entendu). Le dernier ...
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Vendredi, 25 mars 2016 | 8 217 vus
A priori, il y a autant de « façons » de faire des mathĂ©matiques que de thĂ©orĂšmes diffĂ©rents acceptĂ©s comme « rĂ©sultats » prĂȘts Ă ĂȘtre utilisĂ©s dans de nouvelles dĂ©monstrations, puisque chaque « nouveau » thĂ©orĂšme nĂ©cessite une dĂ©monstration qui lui est propre.
Ces dĂ©monstrations peuvent ĂȘtre plus ou moins longues ou originales⊠Ces thĂ©orĂšmes sont organisĂ©s ou rĂ©organisĂ©s suivant les besoins des dĂ©finitions de nouveaux objets ou ceux des dĂ©monstrations de nouveaux thĂ©orĂšmes. Il y a certes des rĂ©organisations de thĂ©orĂšmes, des dĂ©clinaisons selon des ressemblancesâŠÂ Et Il y a autant dâhistoires de la construction et de la reconstruction des mathĂ©matiques quâil y a de mathĂ©maticiens occupĂ©s Ă Ă©tablir un de ces thĂ©orĂšmes nouveaux. Chacune de ces voies inspire Ă ses auteurs des perspectives et des justifications plus ou moins originales qui font autant de points de vue mĂ©tamathĂ©matiques diffĂ©rents.
Il est Ă©tonnant de voir combien ce foisonnement de genĂšses et dâhistoires particuliĂšres inspire vite des opinions convergentes, et mĂȘme une quasi unanimitĂ©, au sujet de la façon de faire et dâapprendre les mathĂ©matiques Ă©tablies par dâautres. Il en rĂ©sulte que câest la façon de communiquer les rĂ©sultats qui devient le moule, le modĂšle de la construction des mathĂ©matiques quâil porte. Toutes les pĂ©ripĂ©ties, les errements, les erreurs mĂȘme â surtout - qui se sont produites au cours de la recherche sâĂ©vaporent.
La reformulation, la rĂ©organisation permanente des idĂ©es dissimule la genĂšse initiale des connaissances. La dĂ©monstration de mille pages crĂ©e une vague de reprises et de rĂ©formes qui lui reviennent et la rĂ©duisent Ă deux cents puis a cinquante pages⊠en un mouvement qui reprend et dĂ©truit et fĂ©conde la mĂ©moire⊠ A ce jeu, lâHistoire des MathĂ©matiques sâessouffle et lâEpistĂ©mologie, la science de la genĂšse des concepts, sâĂ©gare sans parvenir Ă dĂ©livrer Ă la Didactique des MathĂ©matiques les modĂšles essentiels dâune prise de connaissance spĂ©cifique du savoir ...
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Vendredi, 11 mars 2016 | 10 012 vus
RP2016-3 Le cycle des situations
Mots-clefs : dévolution ; institutionnalisation ; situation adidactique ; situation didactique
« Dans les processus rĂ©els dâenseignement, certaines interventions sont destinĂ©es Ă Ă©viter des ruptures (des hiatus) et Ă ignorer ou effacer des erreurs. Elles visent Ă maintenir continue et ouverte lâinteraction didactique Ă©tablie par le professeur. Si ces artifices sont proposĂ©s comme des solutions systĂ©matiques, habituellement par des infĂ©rences pĂ©dagogiques mal inspirĂ©es, ils produisent des effets qui sont des accidents spectaculaires.
PrĂ©senter les situations didactiques et les situations adidactiques comme des objets naturels statiques qui seraient identifiables indĂ©pendamment les uns des autres et que lâon pourrait Ă©tablir ou reproduire directement dans la classe, est une erreur ! Il est plus correct de replacer ces situations dans leur fonctionnement, comme pour dĂ©crire le fonctionnement dâun moteur Ă quatre temps :
« Situations dans le cycle fondamental qui détermine leurs fonctions :
-Situation didactique  -> dévolution --> situation adidactique --> institutionnalisation
La Situation didactique aboutit à la  dévolution aux élÚves d'une situation adidactique qu'ils résolvent en produisant une connaissance qui (si elle est correcte et si elle doit servir de référence ) fera l'objet d'une institutionnalisation de la part du professeur.
Donner un Ă©noncĂ© de problĂšme aux Ă©lĂšves pour quâils travaillent, pendant que le professeur surveille ou remplit un document administratif, ne suffit pas Ă crĂ©er pour ces Ă©lĂšves une situation adidactique. Ils ne pourront quâessayer de rattacher ce quâils lisent Ă la leçon qui aurait dĂ» leur « enseigner » tout ce quâil y avait Ă comprendre et Ă savoir !
La dĂ©volution est le processus qui permet au professeur de laisser aux Ă©lĂšves une situation excitante qui, Ă la fois, favorise leurs entreprises et leurs dĂ©couvertes (comme « connaissances privĂ©es ») et en mĂȘme temps les Ă©carte de façon lĂ©gitime (purement mathĂ©matique) si elles ne sont pas adĂ©quates. Le professeur nâest pas absent ; Il sâemploie au contraire Ă encourager les Ă©lĂšves et Ă ...
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Vendredi, 11 mars 2016 | 8 525 vus
RP2016-2 Observation et Théorie des situations didactiques
Mots-clefs : Observation, Théorie, situations didactiques, COREM
La thĂ©orie des situations est seulement un instrument thĂ©orique pour permettre lâessentiel : lâObservation scientifique directe des Ă©pisodes didactiques de lâĂ©ducation en MathĂ©matiques, afin de les connaitre et de les comprendre. Elle nâa aucune visĂ©e dâapplication Ă court terme.
Elle a dĂ©jĂ permis de mettre Ă lâĂ©preuve un grand nombre de croyances didactiques classiques par des contre exemples systĂ©matiques.
Mais ces contre exemples ne sont reproductibles que dans des conditions comparables Ă celles rĂ©unies au COREM. Ils ne le sont pas dans lâenvironnement pĂ©dagogique et culturel actuel. Ils ne doivent pas servir Ă dĂ©truire le systĂšme trĂšs complexe des pratiques classiques mais Ă dĂ©velopper une science authentique qui en fera accepter les limites et distinguer les moyens.
Deux exemples clairs : « lâĂ©valuation de masse » a nourri un empirisme caricatural qui a servi de justification Ă des sanctions dâune brutalitĂ© inouĂŻe et dâune inefficacitĂ© remarquable. Et la technologie informatique exploitant la Didactique spontanĂ©e ne fait pas mieux.
Toutes ces extrapolations dâune culture multimillĂ©naire rĂ©duisent lâinstruction Ă lâenseignement de textes ou de rĂ©flexes, mais elles ne peuvent pas la remplacer. Elles montrent quâon en soupçonne les limites, mais elles conduisent surtout Ă la disqualifier et Ă la dĂ©truire pour des raisons mercantiles.
Une connaissance scientifique de lâenseignement dâun « objet de savoir » ne peut pas se concevoir sans la possibilitĂ© dâen observer dâabord les manifestations in vitro et in vivo.
Lâenseignement classique des mathĂ©matiques est fondĂ© sur lâenseignement de textes et sur la reproduction de textes. Il ne peut pas ĂȘtre analysĂ© avec, pour seuls appuis, des sciences classiques comme la psychologie, la sociologie⊠dâune part, et les mathĂ©matiques dâautre part. Les premiĂšres ne peuvent quâignorer ce qui est spĂ©cifique de la connaissance dont lâacquisition est visĂ©e et ce qui en fait lâessentiel ; les secondes ne ...
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Vendredi, 11 mars 2016 | 10 469 vus
RP 2016-1
Mars 2016
Situation vs Tùche, Transposition état vs Processus
ComplĂ©mentaritĂ© et incompatibilitĂ© locale de deux approches scientifiques (TSD et TAD) d'un mĂȘme phĂ©nomĂšne.
1   Certains textes convoquent sans prĂ©cautions des termes empruntĂ©s Ă des thĂ©ories diffĂ©rentes sans voir les contre sens que crĂ©e leur dĂ©sinvolture. Dâautres peut ĂȘtre pour ne pas tomber dans ce premier dĂ©faut, sâinterdisent dâexaminer certaines questions pour ne pas avoir Ă confronter leur approche unique aux questions et aux objections dâune autre. Il est vrai que les dĂ©veloppements de la TSD et de la TAD rendent difficiles aux dĂ©butants lâexploration simultanĂ©es de leurs frontiĂšres et quâil vaut mieux pour eux ne pas se hasarder Ă improviser un mariage douteux entre RelativitĂ© gĂ©nĂ©rale et MĂ©canique quantique sur un phĂ©nomĂšne mal connu.
Par chance, chacune offre des possibilitĂ©s dâexploration aux audacieux.
En prĂ©paration depuis 1963, la TSDM (mathĂ©matique) se dĂ©clare en 1970. Elle se place dans une perspective Ă©pistĂ©mologique ET EXPERIMENTALE : dans quelles conditions se produit lâacculturation dâune population Ă telle ou telle connaissance de la communautĂ© mathĂ©matique ? La TAD Ă©merge quelques annĂ©es plus tard (au tout dĂ©but des annĂ©es 80, comme une bifurcation dans le dĂ©veloppement des recherches de la mĂȘme Ă©quipe scientifique (Yves Chevallard et moi avons collaborĂ© pendant plusieurs annĂ©es avant et aprĂšs la dite bifurcation).
2 La TSD part de lâobservation des classes pour remonter directement aux concepts mathĂ©matiques possibles de lâobjet de lâenseignement envisagĂ©. Ainsi la transposition quâelle crĂ©e est un Ă©tat, un rĂ©sultat dĂ©terminĂ© par la situation.
La TAD observe la mĂȘme chaĂźne dans la direction contraire : elle dĂ©crit les transformations successives opĂ©rĂ©es par les institutions dâenseignement Ă partir des textes de MathĂ©matiques afin de les accommoder aux intentions des systĂšmes Ă©ducatifs. Dans ce cas la transposition est un processus qui se dĂ©cline en 4 fonctions (TĂąches, Techniques, Technologies, ThĂ©ories). Il faut dĂ©crire et comprendre leurs traits, caractĂšres, ...
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Vendredi, 19 février 2016 | 5 534 vus
Je reçois rĂ©guliĂšrement des demandes dâinformations de la part dâĂ©tudiants et de chercheurs. Lâexemple ci-aprĂšs prĂ©cise les rĂšgles qui sâimposent Ă moi pour rĂ©pondre Ă ces demandes.
"Votre lettre mâa intĂ©ressĂ©. Mais le texte que vous me soumettez contient des erreurs et des approximations que jâai relevĂ©es.
1. La dĂ©ontologie interdit aux experts dâintervenir dans les processus et dans les Ă©preuves de lâenseignement, jâaurais donc besoin de savoir
a. Quel est votre statut universitaire : Etudiante ? Professeur ? Quelle matiÚre ? Quel niveau ?
b. Quelle est la nature du texte dont vous mâenvoyez un extrait : un rapport pour une Ă©preuve universitaire ? un mĂ©moire de PhD ? une partie dâun cours ? un article pour une revue (de recherche ? dâenseignement ?), une revue de questions ? un ouvrage ? etc.
2. Jâai nĂ©anmoins rĂ©digĂ© une rĂ©ponse en supposant que vous soyez Ă©tudiant(e) avancĂ©(e). Vous ne vous offenserez pas si câest inexact. Ma rĂ©ponse est dans ce cas plus bienveillante, mais elle Ă©vite de traiter les points les plus dĂ©licats⊠en fait les plus intĂ©ressants pour un chercheur.
3. Alors le mieux que jâai pu faire câest de sĂ©parer dans ma rĂ©ponse :
a. Une partie privĂ©e qui ne sâadresse quâĂ vous.
b. Des rĂ©fĂ©rences Ă mes publications et Ă celles dâautres auteurs (en anglais, en espagnol ou en français)
c. Des explications spécifiques à votre travail, donc en principe originales : pour que vous puissiez vous y référer, je devrai les rendre publiques. Je les mettrai donc sur mon site (en français) dans une rubrique dédiée (Réponses publiques), sans faire aucune allusion à votre lettre, ni à votre travail particulier, ni à votre personne. Je vous enverrai alors la référence.
4. Mais vous rapportez, apparemment sans lâanalyser correctement, un fait intĂ©ressant. Ce phĂ©nomĂšne est important et peu connu dans la littĂ©rature en langue anglaise. De mĂȘme que je ne voudrais pas embarrasser un(e) Ă©tudiant(e) dont jâaperçois les qualitĂ©s, je ...
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Vendredi, 4 décembre 2015 | 5 723 vus
Mots clés : Didactique des mathématiques, Statistique
Titre de lâarticle :
Les origines et la conception de la recherche "fondamentale" en didactique de la statistique
Motivations de l'ouvrage " Fiches de statistiques non paramétriques pour la didactique" et de ses rééditions
Auteur :Â Guy Brousseau
Langue du texte : Français
Année d'écriture : 2015
Nombre de pages : 5
Nature du texte : texte non publié
Commentaires :
Présentation  (révision 2015)  de l'ouvrage, "Fiches de statistiques non paramétriques pour la didactique" et de ses rééditions.
Cet  ouvrage est disponible sur ce site :  Fiches de Statistiques non paramétriques pour la Didactique ; DEA de Didactique des Sciences, Université Bordeaux 1 ; 1993.
Il fait partie du dossier thématique n°13  « Les Cours de Statistique du COREM » (2015)
Pour lire ou télécharger : Les origines et la conception de la recherche fondamentale en didactique de la statistique
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Vendredi, 31 juillet 2015 | 10 149 vus
Mots clés : Cours préparatoire
Titre de l'ouvrage : Les Mathématiques du cours préparatoire
Auteur et laboratoire Ă lâĂ©poque de la publication :
Guy Brousseau ; CRDP Bordeaux
Langue du texte : Français
Date de production : 1962-1963
Nombre de pages : 60
Nature du texte : manuel
Diffusion : nationale
Publication : ouvrage
Date de publication : 1965
Ouvrage : Les Mathématiques du cours préparatoire, premier fascicule
Editeur : Dunod
Référence de la publication :
BROUSSEAU, G. (1965) ; Les Mathématiques du cours préparatoire, premier fascicule ; Dunod (60 p).
Commentaires : Cet ouvrage en forme de manuel est un manifeste pour lâenseignement des « MathĂ©matiques modernes » et mĂȘme une sorte de provocation : les leçons et les exercices y sont suggĂ©rĂ©s de façon tout Ă fait laconique par des dessins. De nombreux concepts de la future ThĂ©orie des Situations s'y dissimulent, mais peuvent ĂȘtre dĂ©jĂ identifiĂ©s.
Les exercices suggĂ©rĂ©s dans cet ouvrage ont Ă©tĂ© adaptĂ©s pour ĂȘtre effectivement utilisĂ©s Ă l'Ă©cole maternelle. Les prĂ©parations des leçons ont Ă©tĂ© publiĂ©es en 1972, par l'Ă©diteur Hachette, sous le titre  "PrĂ©parations et commentaires Ă l'usage de la maĂźtresse de classe maternelle".  Le compte rendu de l'interprĂ©tation qui en a Ă©tĂ© faite par les enseignantes a Ă©tĂ© publiĂ©, la mĂȘme annĂ©e, dans un second volume "mathĂ©matiques et thĂšmes d'activitĂ©s". Ces deux ouvrages Ă©taient regroupĂ©s sous le titre "PremiĂšre MathĂ©matique" (Ă consulter sur ce site).
Pour disposer de plus d'informations sur la conception et l'histoire de l'ouvrage
lire  les Commentaires 2015 de Guy Brousseau (version 4, juillet 2015) :Présentation-de-1964-Dunod,
Traduction en Espagnol  :  Dunod_65_Pres_Vers_espagnol_
Pour lire ou télécharger l'ouvrage : 65 Dunod
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Vendredi, 13 mars 2015 | 5 891 vus
Résumé : Analyse de la variance : k échantillons, variable numérique, analyse en dimensions 1 et 2 ; avec une application en Cours élémentaire sur une premiÚre étude des paris.
Mots clés : statistique
Titre de lâarticle : Fiches dâanalyses de la variance et une application : « les enfants du CE ont-ils un modĂšle implicite pour un phĂ©nomĂšne statistique ? »
Auteur et laboratoire Ă lâĂ©poque de la publication : Guy Brousseau ; DAESL ; Laboratoire Cultures, Education, SociĂ©tĂ©s (LACES) UniversitĂ© Bordeaux 2.
Langue du texte : Français
Date de production : 2015
Diffusion : texte original, non publié dans sa version complétée
Commentaires : Ce document est composé de deux éléments :
1- En 1973, est paru dans une brochure de lâIREM de Bordeaux le compte-rendu dâune expĂ©rience rĂ©alisĂ©e en CE1 (sĂ©ance du 4 juin 1973- G. DERAMECOURT - PĂ©rigueux). Il sâagissait alors de communiquer rapidement des conclusions Ă un public restreint, bien au fait des mĂ©thodes dâanalyses de lâĂ©quipe bordelaise. Plus tard, lâexplicitation Ă un plus large public nâa pas pu se rĂ©aliser. La mise en ligne sur ce site permet de rĂ©parer cette lacune. Le texte a donc Ă©tĂ© complĂ©tĂ© en 2015 de prĂ©cisions contextuelles, devenues nĂ©cessaires Ă la comprĂ©hension de lâensemble de cette Ă©tude. Ci-dessous, les rĂ©fĂ©rences de lâarticle dâorigine : « Les enfants ont-ils un modĂšle implicite ? ».
2- Par ailleurs, nous rapprochons ce compte-rendu de deux anciennes fiches de formation (fiches n°19 et n° 20) Ă propos de lâanalyse de variance, qui avaient, elles aussi, fait lâobjet dâune publication restreinte. InsĂ©rĂ©es dans une brochure de 1976 « Tests dâhypothĂšses » (rĂ©fĂ©rences ci-dessous), elles ont ensuite Ă©tĂ© Ă©cartĂ©es de la version republiĂ©e en 1993 sous le titre : « Statistiques non paramĂ©triques »  (disponible sur ce site).
Titre de lâarticle : Les enfants ont-ils un modĂšle implicite pour lâanalyse des phĂ©nomĂšnes statistiques ?
Date de publication : 1972-1973
Revue : Enseignement élémentaire des mathématiques
Numéro : 13
Editeur : IREM de Bordeaux
Pages : 102-108
Référence de la publication :
BROUSSEAU, N., BROUSSEAU G. (1972-1973), Les enfants ont-ils un modĂšle ...
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Vendredi, 26 septembre 2014 | 3 929 vus
Nos sociĂ©tĂ©s semblent nâavoir pas fait de pas dĂ©cisif dans la direction dâune meilleure connaissance de lâenseignement, quâil sâagisse de sa comprĂ©hension scientifique, de ses avancĂ©es technologiques ou simplement de l'opinion publique.
Un telle dĂ©claration sera jugĂ©e tout Ă fait excessive, Ă une Ă©poque oĂč tout le monde veut enseigner tout Ă tout le monde, et donne son avis sur lâutilisation des moyens magiques et/ou nouveaux dâaccĂšs Ă l'information, de compilation, dâĂ©laboration, dâapprentissage et de diffusion des donnĂ©es, Ă propos de tous les Ă©vĂ©nements publics ou privĂ©s, de tous les faits et sujets, dans tous les pays, Ă toutes les Ă©poques, etc.
Toutes ces traces informationnelles comprennent dâune part des rĂ©fĂ©rences Ă©tablies scientifiquement et reconnues culturellement : le ou les savoirs ; et dâautre part des Ă©lĂ©ments de pensĂ©e ou de communication qui sont collectifs ou personnels, fugitifs, partiels, douteux voire faux, et nĂ©anmoins parfois utiles : les connaissances[1]. Toutes ces informations sont dĂ©sormais mises en circulation, Ă©galement durables, mais sans cesse plus enfouies sous les strates d'informations nouvelles.
Dans notre mĂ©moire aussi, se cumulent les traces des Ă©vĂ©nements de notre vie, de nos pensĂ©es, de nos envies et de nos accidents. BallotĂ©es entre la contingence et le dĂ©sir, elles naissent dâune rencontre, se projettent dans des prĂ©occupations indicibles et sâeffacent lorsque la situation ne les entretient plus. S'y mĂȘlent en plus les connaissances auxquelles nous voulons pouvoir nous adosser (le savoir), avec la garantie de la rĂ©flexion Ă©clairĂ©e et opiniĂątre des meilleurs de ceux qui nous ont prĂ©cĂ©dĂ©s, avec la confiance en ceux qui partagent avec nous ces rĂ©fĂ©rences, avec lâorgueil de pouvoir Ă notre tour les vĂ©rifier, les augmenter en pertinence et en consistance, Ă©tendre leur domaine d'utilisation. Le savoir nous est indispensable. Cette forme de connaissances, une fois formulĂ©e, devient accessible au traitement logique ; elle peut ĂȘtre discutĂ©e, rĂ©formĂ©e ; elle est Ă conserver. ...
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Vendredi, 13 décembre 2013 | 12 642 vus
Mots clés : Didactique des mathématiques ; formation des professeurs ; ingénierie didactique ; méthodologie ; épistémologie expérimentale ; COREM .
Titre de lâarticle : Introduction Ă lâIngĂ©nierie Didactique
Auteur et laboratoire Ă lâĂ©poque de la publication :
Guy Brousseau
Laboratoire Cultures, Education, Sociétés (LACES), Université Bordeaux 2.
Langue du texte : Français
Date de production : 2013
Nombre de pages : 12
Nature du texte : cours 2013
Pour lire ou télécharger : Introduction à l'ingénierie didactique3
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Vendredi, 13 décembre 2013 | 4 021 vus
Questions au sujet des documents recueillis au cours des expĂ©riences du COREM Ă lâĂ©cole Michelet de Talence :
Que sont ces documents du COREMÂ ?
A quoi servaient-ils ?
Pourquoi sont ils peu homogÚnes et incomplets ?
Quels en ont été les principaux artisans ?
Aujourdâhui, ces documents  sont Ă la disposition des chercheurs :
- sur Visa (de lâEcole Normale SupĂ©rieure de Lyon)
- au CREM Guy-Brousseau de lâUniversitĂ© Jaime 1.
Pourquoi était-il nécessaire de conserver ces documents papiers ?
Pourquoi sont-ils archivés en Espagne ?
Mots clés : COREM ; conditions des recherches ; épistémologie expérimentale ; observation.
Titre de lâarticle : Questions au sujet des documents du COREM
Auteur et laboratoire Ă lâĂ©poque de la publication :
Guy Brousseau, Laboratoire Cultures, Education, Sociétés (LACES), Université Bordeaux 2.
Langue du texte : Français
Date de production : 2013
Nombre de pages : 11
Nature du texte : prĂ©sentation dâun  corpus
Pour lire ou télécharger : Quelques questions documents recueillis COREM_2013
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Vendredi, 18 octobre 2013 | 4 293 vus
A propos de la Réédition, sur ce site,sous l'onglet:  L. Félix, oeuvres, de   "Notion de Mesures et Nombres Réels[1] Lucienne Félix".
résumé et commentaires de G.B.
Câest avec un grand plaisir et une Ă©motion certaine que je propose aujourdâhui Ă la rĂ©flexion des amateurs de Didactique des MathĂ©matiques, lâouvrage que Lucienne FĂ©lix publia en 1970, Ă lâintention des professeurs du second degrĂ©, pour « introduire un problĂšme fondamental : Explorer, expliquer, avant dâexposer les notions de mesure et de nombres rĂ©els ».
Cette publication veut ĂȘtre une source de rĂ©flexion Ă partir de laquelle ils pourront crĂ©er leur propre enseignement. Elle est typique des travaux didactiques de cette Ă©poque. Lâauteure sâadresse Ă des professeurs de culture classique et ne veut pas le faire sur le modĂšle dâun cours classique de mathĂ©matique (axiomes, dĂ©finitions, thĂ©orĂšmes, dĂ©monstrations). Elle veut prĂ©senter des perspectives modernes sur des concepts connus et les illustrer dans des contextes et par des situations proches de celles que pourrait explorer sans les dĂ©finir un professeur avec ses Ă©lĂšves.
Lâouvrage est composĂ© de deux parties : Dans la premiĂšre, lâauteure introduit les notions de mesure dâensembles, dâaires et de volume avec utilisant un langage formel moderne supposĂ© « dĂ©jĂ -là  ». Elle peut ainsi entrer directement dans des « situations concrĂštes » pour justifier des propriĂ©tĂ©s et des dĂ©finitions quâelle rĂ©organisera et nâexposera quâau chapitre 4. Elle applique ici les enseignements didactiques de Lebesgue qui aimait fonder ses critiques de certaines conceptions classiques de lâintĂ©gration sur des considĂ©rations pratiques comme lâapproximation de la longueur dâune route ou des techniques de comptabilitĂ©âŠ
Permettre aux Ă©lĂšves, aussi souvent que possible, de comprendre et de justifier lâusage et lâexpression dâun concept nouveau et placer les dĂ©bats mathĂ©matiques qui le fondent avant sa rĂ©organisation axiomatique et son exposition canonique est un projet fondamental de la thĂ©orie des situations mathĂ©matiques (on sous entend « à usage didactique » mais quel compte ...
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Mardi, 3 septembre 2013 | 4 549 vus
Springer édite un nouvel ouvrage, imprimé et on line, de Guy Brousseau, Nadine Brousseau et Ginger Warfield :
âTeaching Fractions through Situations: A Fundamental Experimentâ
ISBN: 978-94-007-2714-4 (Print) 978-94-007-2715-1 (Online)
"Enseigner les Fractions par les situations : une expérience fondamentale"  est la traduction, la mise à jour et les compléments d'un ouvrage classique et néanmoins souterrain jusqu'à ce jour
Pour accéder à l'annonce, aux extraits et à la souscription, cliquer sur http://link.springer.com/content/pdf/10.1007/978-94-007-2715-1.pdf
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