Eléments pour une ingénierie didactique 1992

Vendredi, 1 avril 2011 | 9 488 vus
Résumé : Cet article présente trois aspects fondamentaux de l’ingénierie didactique : - l’ingénierie des situations a-didactiques (isolées)  (situations mathématiques) ; - l’ingénierie du contrat didactique des processus longs et de la transposition               (systèmes didactiques généraux) ; - l’ingénierie des grands systèmes didactiques réels (exemples : les processus psychodynamiques de Dienès et les heuristiques de Polya). Lire la suite

Situations, processus et curriculums en mathématiques 2003

Vendredi, 1 avril 2011 | 6 542 vus
Résumé : Cet article montre comment la théorie des situations s’enracine dans les mathématiques et dans le projet social d’en faire une composante ordinaire de l’activité des humains et non pas seulement un élément de culture. Ce projet implique de rompre avec séparation classique entre contenu et méthodes d’enseignement et d’apprentissage. Cette rupture s’accomplit au niveau des situations, au niveau de leur articulation en processus longs, et au niveau de l’organisation et de la conduite des curriculums. Lire la suite

Les propriétés didactiques de la géométrie élémentaire 2000

Dimanche, 22 août 2010 | 19 689 vus
sous titre : L’étude de l’espace et de la géométrie Résumé Enseigner l’espace (comment y agir, l’utiliser, le décrire,…) et enseigner la géométrie sont, pour l’école élémentaire et secondaire, deux projets didactiques complémentaires. Aucun ne peut remplacer l’autre, même s’ils ont des relations évidentes. L’article les distingue par leurs situations fondamentales très différentes. Leurs caractéristiques font apparaître trois modèles de relations d’un individu avec l’espace : micro espace, le méso espace, et le macro espace. Des exemples précis de situations d’apprentissage soit de l’espace soit de la géométrie précisent ces distinctions théoriques. La pratique de la géométrie diffère, suivant qu’elle est plutôt ésotérique ou exotérique. De même, la présentation classique de la géométrie favorise à la fois logos (la pensée logique et formelle) et métis (la débrouillardise et l’imagination), en laissant aux figures le soin de traiter implicitement les  questions d’incidence. L’article étudie la possibilité d’organisations des notions qui seraient différentes pour l’apprentissage (chronogenèse) et pour la culture (topogenèse) à la lumière de questions ergonomiques. Il envisage les modifications de pratiques mathématiques (mathématisation, dé mathématisation, qui s’y attachent. Ainsi l’enseignement de la géométrie permet une activité des élèves qui, de manière unanime, est reconnue comme authentiquement mathématique (en particulier la pratique des démonstrations). L’auteur interroge les particularités de ce domaine privilégié pour introduire aux mathématiques et aux sciences. Cette analyse le conduit à mettre en évidence les principales propriétés didactiques des organisations de savoirs. Lire la suite