D’un problème à l’étude a priori d’une situation didactique 1982
Résumé :
L’ingénierie didactique, telle qu’elle était conçue en 1982 dans le cadre de la théorie des situations. Une première partie (39-51) consiste en une courte introduction de la terminologie de l’époque : concept de situation, modélisation, situation-problème, situation quasi isolée (aujourd’hui situation mathématique), modélisation de l’élève et du sens de ses activités, illustrée d’un exemple de préparation d’une séquence d’enseignement et d’analyse de son déroulement et des résultats attendus. L’énoncé banal est réinterprété de façon à faire apparaître les diverses variables de la situation envisagée, à identifier les procédures et à calculer leurs propriétés ergonomiques et leurs domaines de meilleure efficacité.  La deuxième partie (51-60) est une étude des modèles implicites d’action et de leur rôle mathématique et heuristique entre la résolution d’une situation et l’apprentissage d’un concept. Ce texte marque une étape importante dans la mise au point du vocabulaire, encore hésitant, de la TSD, et ses méthodes d’études déjà bien développées.
Mots clés : Situation didactique, ingénierie  didactique, modèle implicite, soustraction, Analyse a priori
Titre de l’article : D’un problème à l’étude a priori d’une situation didactique.
Auteur et laboratoire à l’époque de la publication :
Guy Brousseau ; Université Bordeaux 1
Langue du texte : Français
Date de production : 1982
Nombre de pages : 22
Nature du texte : cours d’école d’été
Diffusion : internationale
Publication : article dans un ouvrage collectifÂ
Date de publication : 1983
Ouvrage : Actes de la deuxième école d’été de Didactique des mathématiques (IREM d’Orléans)
Collection :
Numéro :
Editeur :
Pages : 39 – 60
Référence de la publication :
Actes de la 2ème école Ecole d’été de didactique des mathématiques, Olivet 1982, IREM d’Orléans
Commentaires :
Jamais terminé mais souvent repris, ce texte a servi d’exemple à quelques travaux de l’époque. La terminologie n’est pas satisfaisante : En attendant les résultats d’études plus approfondies de la relation professeur/élève, et notamment du contrat didactique (ici à peine évoqué), le terme « Situation Didactique » s’applique à cette époque à ce que j’appellerais aujourd’hui  « situation mathématique à usage didactique » ou bien « situation adidactique » ou encore Situation Mathématique.  Ce texte ne présente que la partie « étude a priori » de la situation de soustraction. Son étude a posteriori, c’est-à -dire après expérimentation est à lire dans les thèses suivantes :
Katenbera Imana, « Sur la résolution des problèmes de soustraction au cours élémentaire » : étude du rôle de la grandeur des nombres et des différentes représentations de la soustraction en vue de l’élaboration des situations didactiques. 1986.
Bola Amboka, Le sens dans le contrat didactique; institutionnalisation d’un algorithme : application à la soustraction. 1992
De nouvelles analyses critiques pourraient être effectuées à partir des travaux d’élèves enregistrés et recueillis au COREM postérieurement à ces thèses. (fonds COREM, Université Jaime 1).
Laboratoire actuel : DAESL/Laboratoire Cultures, Education, Sociétés (LACES)  Université Bordeaux 2.
Référence HAL
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